> Urgence Energie : Mode d’emploi de la sobriété énergétique | CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence
Skip to main navigation Skip to main navigation Aller au contenu principal Skip to breadcrumb Skip to footer
1er accélérateur des 146 000 entreprises de la Métropole

Urgence Energie : Mode d’emploi de la sobriété énergétique

Ce 12 octobre, la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence a organisé au Palais de la Bourse à Marseille la rencontre « Urgence Energie : Tous concernés ! ». Elle anticipe la perspective d’un hiver où la « sobriété énergétique » s’imposera à toutes les entreprises, l’Etat réclamant une réduction de 10% de leur consommation. La centaine d’entreprises présentes a ainsi pu découvrir un panorama complet des dispositifs accessibles pour engager et mener avec succès sa transition énergétique. 
  • #ÉNERGIE
  • #TRANSITION ÉCOLOGIQUE
  • #ENTREPRISE
  • Urgence Energie : Tous concernés
    Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn
    Partagez par Email
    Imprimez
    Jeudi 13 octobre 2022

    En ouverture de l’événement « Urgence Energie, tous concernés ! », Jean-Luc Chauvin, président de la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence, n’a pas pris quatre chemins pour exposer sa conviction. « Notre territoire compte 134 000 entreprises, toutes tailles confondues. Nous allons tous devoir transformer nos façons de travailler, nos attitudes, nos modèles économiques. Cette transformation était inéluctable, elle est désormais accélérée avec la crise énergétique et l’urgence de nous organiser pour passer l’hiver et atteindre les 10% de diminution de nos consommations énergétiques. On peut y voir un danger. Mais c’est aussi une opportunité pour assurer la pérennité de nos entreprises. On a déjà perdu si on dit que ce n’est pas pour nous… Les solutions existent pour aller au-delà de l’urgence et s’inscrire dans la durée ». S’ils se sentent désemparés et impuissants face à l’augmentation du coût des énergies indispensables à leurs activités, les entrepreneurs ne sont pas seuls pour y faire face et en atténuer l’impact sur leurs bilans. Encore faut-il aller explorer et chercher les nombreux dispositifs mis en place, du diagnostic à l’aide à l’investissement… et cet événement visait à leur en présenter un condensé. 


    Agir est payant 

    A la tête de M@XX-MC2P à Gémenos, imprimerie high tech spécialiste de la signalétique, Catherine Lange Juste s’en est préoccupée et sa démarche a payé. Elle a sollicité les services de la CCI, a engagé sa société dans une certification ISO 14001, puis a remplacé des équipements énergivores par un matériel plus économe. « Nous avons d’abord agi sur les bons gestes à adopter. Nous avons effectué un grand bond en avant en 2019 sur l’efficience énergétique. Depuis, nous consommons 40% de moins, l’amélioration s’est faite petit à petit, par des choix d’investissement, mais elle innerve l’ensemble de l’activité de l’entreprise ».

     

    Au nom de Schneider Electric, Frédéric Riou suggère de se pencher sur les systèmes de gestion technique centralisée pour opérer plus rationnellement l’éclairage, le chauffage, la climatisation, l’eau chaude sanitaire d’un bâtiment. « En France, il y a 300 000 bâtiments de plus de 1 000 m2 qui représentent 40% de la consommation énergétique du pays dont 30% proviennent du gaspillage énergétique en exploitation. Seuls 6% sont pilotés et 95% des données collectées ne sont pas utilisées. Or, en consommation moyenne, un bâtiment piloté consomme 180 kWh/m2/an contre 300 kWh/m2/An pour un bâtiment tertiaire ». Il invite donc les dirigeants à procéder avec méthode : évaluer l’existant et les objectifs, identifier les sources de gaspillages, agir pour consommer moins et s’assurer d’une performance dans le temps…


    Investir, c’est être aidé

    Et pour suivre (et financer !) cette feuille de route, les interlocuteurs ne manquent pas, à commencer par la CCI qui propose le « Flash Diag Energie », diagnostic gratuit en ligne (il en existe aussi sur les déchets, la RSE, le développement durable…), avant de dépêcher un expert dans l’entreprise pour élaborer le programme d’action le plus efficace. Des ateliers collectifs complètent l’accompagnement dans une optique de partage des bonnes pratiques. « Notre préoccupation est de ne pas faire rimer décarbonation avec désindustrialisation ou décroissance » insiste Christine Baze, membre élue de la CCIAMP. L’ADEME a également étudié différents scénarios pour réduire le réchauffement climatique. Elle évite aussi la piste « décroissance », ce qui ne l’empêche pas de proposer conseils et dispositifs pour parvenir à une plus grande sobriété. Pour répondre à la montée des inquiétudes, l’Etat diversifie les possibilités d’appui afin de réduire les impacts de la hausse des coûts et soulager les trésoreries (bouclier tarifaire, PGE Résilience, prêts bonifiés…). Des fiches-pratiques, ciblées sur sept secteurs (Industrie, transports, numérique, tertiaire…) ont été éditées pour bâtir un « plan de sobriété ». L’idée est toujours la même : agir maintenant mais se projeter loin. « Il faut envisager un coût de l’énergie durablement plus élevé qu’historiquement » admet Guillaume Veyret (DREETS PACA).  


    Changer en voyant loin

    Quant à déterminer les approches et investissements les plus appropriés, plusieurs portes sont à pousser : tout d'abord, le pôle de compétitivité Capenergies, dont des dizaines de ses membres proposent des technologies pour l’efficience énergétique, la récupération de chaleurs fatales, l’autoproduction… Ou encore, le Riality Lab, créé par la CCIAMP et installé au Palais de la Bourse à Marseille, permet de découvrir les start-ups offreuses de solutions lorsqu’elles mobilisent de l’intelligence artificielle. La plateforme « je-décarbone » contribue aussi à identifier des partenaires potentiels et des technologies pour conduire sa transition énergétique et mieux la financer. De son côté, EDF peut aider, entre autres, à détecter et développer la capacité d’effacement ou de déplacement de ses consommations. Et si la Banque des Territoires se concentre sur les problématiques spécifiques des collectivités, Bpifrance se pose en contact privilégié des TPE/PME avec son « plan climat », abondé par des prêts verts et des prêts économies d’énergie ainsi que des programmes d’accompagnement qui vont jusqu’à de la formation à distance.  « Il y a un enjeu colossal à faire des économies » insiste Thierry Vanderdonckt (EDF). « Nous avons une responsabilité collective pour agir, une exemplarité à démontrer » a martelé Jean-Luc Chauvin, déterminé à convaincre qu’il n’y a plus d’excuse pour ne pas se lancer…


    Rencontrer des apporteurs de solutions

    A l’issue de la conférence, des ateliers pratiques étaient proposés sur les thèmes « Relation Client Fournisseurs en temps de crise, revoir sa politique d’achats » animé par le Cabinet ROOM AVOCATS, « Sobriété numérique : Faut il forcément se déconnecter ? », animé par la CCIAMP et le riality Lab et enfin « Eco-gestes : Où en êtes vous ? », animé par la CCIAMP.  

     

    Les entreprises ont de plus eu l'occasion de rencontrer les apporteurs de solutions et acteurs financiers, fiscaux et juridiques dans l’espace dédié et échanger avec eux sur leur situation et les actions concrètes qu’elles peuvent mettre en œuvre à court, moyen et long termes. 


    Les structures exposantes DGFIPALECSMCCAPENERGIESOBJECTIF 7RIVE NEUVEOPTIMA ENERGIECOLLECTIF ENERGIEWESBY ENERGIEROOM AVOCATSSobre énergieBPIfranceSchneider ElectricADEMEEXPENSE, REDUCTION ANALYSTS, et EDF.  

     

    Vous souhaitez faire le point sur votre consommation et mettre en place des actions spécifiques ?

    Contactez-nous : 04 91 39 34 34

    Nos dernières actualités