Pendant 2 jours, le sol du Grand Hall du Palais de la Bourse s’est orné d’une œuvre de plus de 360 m2 représentant, quand on prend de la hauteur, une photo de l’artiste américain Spencer Tunick inspirée d’un tableau de la Renaissance.
Adepte du point, Ced Vernay considère son travail à mi-chemin entre les mosaïques romaines et le pixel Art, une forme de néo pointillisme s’articulant autour de notions mathématiques, de distance, de capacités visuelles et de mémorisation de l’image.La perte de points de repère liée à la pandémie nous a obligé à nous adapter à cette situation inédite, à nous réinventer, à repenser notre mode de fonctionnement.
Pendant deux ans, Ced Vernay a ainsi travaillé sur cette œuvre, une réelle performance, dans le cadre de laquelle il a reproduit en peinture et grâce à des pixels une scène emplie de bien-être et de volupté où les corps s’entremêlent sans aucun geste barrière, ni masque comme un souffle d’espoir pour sortir de cette crise sanitaire.
Une œuvre à la fois abstraite et figurative, constituée de plus de 9 000 pixels dissociables appelés aussi Pix’Ced et mesurant chacun 20 cm x20 cm.
Une fois présentée au public dans son ensemble, le 20 octobre lors d’un événement avec la Ligue contre de le cancer, il sera possible d’acquérir des morceaux de l’œuvre, dont certains sont réservés aux entreprises.
Ceux-ci peuvent d’ores et déjà être commandée sur le site de Ced Vernay.