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Le réseautage, clef de développement de l'entreprise

Selon une étude menée par la CCIMP sur les pratiques de réseautage des entreprises, les TPE ne semblent pas convaincues de son utilité. Pourtant, le réseautage aurait un impact sur la pérennité, la performance et la capacité d’une entreprise à se développer. 
  • #ENTREPRISE
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    Mercredi 25 février 2015

    Pour gagner en visibilité, accroître sa notoriété, défendre sa profession ou son territoire ... les réseaux sont unanimement reconnus comme des vecteurs efficaces. Et pourtant, sur le territoire, il semble que les entreprises n’en soient pas toutes convaincues puisque 46 % des TPE (0 à 9  salariés) disent appartenir à un réseau et 34 % chez les PME (selon la définition de 10 à 100 salariés). C’est du moins ce qu’indique l’étude menée par la CCIMP auprès de 806 établissements du territoire Marseille Provence afin de mieux connaître leurs usages du réseautage. L’enquête peut être appréhendée comme une mini étude de mœurs sur les pratiques des entreprises du territoire mais éclaire aussi sur celles des réseaux.

     

    Plus pérenne, plus performante

    Que dit-elle ? « Elle montre surtout que la taille est un facteur déterminant dans l'adhésion : plus elles sont grandes, plus elles adhèrent », explique Laurent Collin, élu à la CCIMP et le dirigeant de l’agence digitale Stonepower, qui a piloté un projet visant à stimuler ces logiques de tribut. « Nous voulons très clairement augmenter le nombre de TPE/PME adhérant à un réseau, car tous les indicateurs montrent que celles qui y participent font preuve de plus de pérennité, de performance et de capacité à se développer. Dans la vie d’une entreprise, il y a des hauts et des bas, a fortiori dans la conjoncture actuelle, et le réseau est aussi là pour rompre l’isolement du chef d’entreprise et pour échanger sur des problématiques communes ou partager de bonnes pratiques.»

     

    Efficacité prouvée

    Il en veut pour preuve la satisfaction de celles qui y adhérent : « Les 3/4 des répondants estiment qu’il a une influence directe sur le développement et 93 % le recommandent aux autres entrepreneurs ». En outre, pour les deux tiers, les réseaux offrent l’accès à des informations clefs sur leur filière et permet de faire avancer des causes communes. A contrario, les non adhérentes se rangent derrière le rapport (défavorable) entre les bénéfices et le temps, tout en confessant globalement une méconnaissance. D’où la nécessité « d’évangéliser », prêche Laurent Collin. Et c’est toute la finalité des ateliers « Réseaupro » organisés depuis septembre et qui visent à inciter les TPE à intégrer les réseaux dans leur stratégie de développement.

     

    283 réseaux recensés

    Les enseignements de cette enquête ont également débouché sur la réalisation d’un guide online, cartographiant 283 réseaux dans les Bouches-du-Rhône, dont 140 bénéficiant d’une fiche très renseignée (RéseauPro : Le guide des réseaux professionnels du 13). « C’est une base de données 100 % online et faciles d’accès. En répondant à quelques questions à des critères à choix multiples, l’entrepreneur peut identifier très rapidement le réseau qui correspond à ses attentes », précise Laurent Collin. Le guide a fait l’objet de 18 200 consultations uniques depuis sa mise en ligne en avril 2014.

     

    Des entreprises ... et des réseaux

     Ils se répartissent notamment en quatre grandes familles : sectoriel (43 %), métiers (20 %), territorial (19 %) et thématique (18 %). Plus de 50 % proposent au moins une rencontre mensuelle et une large palette de services : de la simple convivialité à des actions de formation et de lobbying en passant par le montage de projets coopératifs ou de services externalisés pour les entreprises et les salariés. Côté entreprises, elles semblent plus consommatrices qu’actrices. 20 % se disent impliquées dans la vie de l'association et seulement 11 % participent à plus de 5 réunions par an : la moyenne absolue est à une rencontre annuelle, ciblant en priorité les réunions d'informations thématiques (63 %), les rendez-vous informels (52 %) et les rencontres d'affaires (45%). Au Top 3 des bénéfices qu’elles en tirent : accès à l'information économique, partage d'expériences et de problématiques et développement de l’incontournable carnet d'adresses.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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