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La nouvelle vie du Passage des Folies Bergères

Longtemps laissé à l’abandon, le passage des Folies Bergères reprend vie dans le centre-ville de Marseille. Faisant le lien entre le quartier du Panier et la rue de la République, il accueille depuis le début de l’année 4 nouveaux espaces dédiés à l’artisanat et à la création. La CCIAMP est intervenue en appui de la Soleam et de la Métropole pour définir le projet et sélectionner les candidats.
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Mercredi 12 juin 2024

Redonner de l’activité et de la vie à un lieu abandonné depuis près de dix ans. Après plusieurs mois de travaux, la Métropole, la Soleam et la CCIAMP ont inauguré samedi 8 juin le nouveau Passage des Folies Bergères. Lieu unique dans le centre-ville, qui fait le lien entre la rue haussmannienne de la République et le vieux quartier du Panier, le passage avait perdu depuis longtemps toute activité commerciale.

 

En appui de la société d’économie mixte Soleam, chargée des travaux, la CCIAMP est intervenue dans l’appel à manifestation d’intérêt pour les futurs locaux, à la fois dans la diffusion de l’appel et la sélection des candidats. La CCI avait également réalisé en amont un diagnostic de l’offre commerciale et artisanale du quartier, ainsi qu’une étude de programmation commerciale pour les locaux disponibles. Avec une ambition partagée entre tous les acteurs publics : mettre en avant les artistes et l’artisanat local auprès des presque 3 000 piétons qui empruntent chaque jour le passage.

 

Central et convivial

Créatrice de vêtements avec sa marque Les Minettes en goguette, Véronique Gonzales est arrivée la première. “Je cherchais un local qui soit central mais où je pourrais avoir de l’intimité, notamment pour mener des ateliers de co-création, explique-t-elle. L’envie c’est vraiment d’animer pour faire venir à la fois dans le passage et la boutique.” Les artistes Bert et CathA, eux, arrivent des Docks tout proches. “C’est un petit bijou cet endroit, et le voisinage est formidable, s’enthousiasment-ils. Notre local, on veut en faire un lieu de création mais pas que, avec aussi des spectacles de musique, de danse, des battles de hip-hop, de l’impro, comme on l’avait fait aux Docks.”

 

Créateurs et cofondateurs du Carrousel Arte, Sébastien Wierinck et Ludovic Ameline veulent combiner travail artistique et réflexion sociale : “On veut mettre en avant le savoir-faire et la production locale, l’autoédition, mais en réfléchissant au sens de ce que l’on produit, et de l’acte même de produire”, soulignent-ils.


Avec Les Fabricoleuses, plateforme web et réseau associatif dédiés à la féminisation des métiers du bâtiment, Cerise Steiner a monté un espace showroom et co-working. “On a organisé un grand chantier participatif dans le local, pour montrer les savoir-faire de nos membres, détaille la présidente et fondatrice des Fabricoleuses. On est dans un espace grand, central, c’est un peu un combo magique !”
 
 

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