Les vacances scolaires de printemps sont unifiées sur tout le territoire français. Elles commenceront le 12 avril pour s'achever le 26 avril. Du 5 au 12 avril, les écoliers, collégiens et lycéens suivront leurs cours à la maison. Les élèves de la 6eme à la terminale auront une semaine de « distanciel » supplémentaire, jusqu'au 3 mai. Les écoles, collèges et lycées resteront ouverts pour les enfants de soignants ou en situation de handicap.
Ces fermetures vont contraindre nombre d'entreprises à recourir au télétravail ou au chômage partiel. Emmanuel Macron a d'ailleurs appelé « tous les employeurs et les salariés à y avoir recours » car « le télétravail est sans doute la mesure la plus efficace » pour lutter contre la Covid- 19. Toutes les entreprises devront établir un plan de recours au télétravail dans leur protocole sanitaire.
Les salariés du secteur privé obligés de garder leurs enfants de moins de 16 ans ou handicapés et ne pouvant recourir au télétravail sont éligibles au chômage partiel. Il leur suffit d'avertir leur employeur. Dans ce cas, le chômage partiel ne coûtera rien à l'entreprise, sauf bien sûr la perte de chiffre d'affaires liée à la désorganisation des équipes. Les fonctionnaires peuvent bénéficier d'une autorisation d'absence et l'assurance maladie prendra en charge les indépendants.
Les restrictions mises en place depuis la mi-mars dans dix-neuf départements concerneront l'ensemble de l'hexagone à partir du 3 avril minuit et pour quatre semaines (2 mai).
Les Français peuvent sortir librement en journée (6h à 19h) à condition de rester dans un rayon de 10 km de leur lieu de résidence.
Mais surtout, les commerces et activités jugés non essentiels doivent rester fermés. La liste fixée en mars reste valable. Portes closes donc pour tous les magasins de décoration, de jouets, textiles et habillement, horlogers, bijoutiers, instituts de bien être (beauté, pédicure non-médicale, massage...), tatouages, piscines, thalassothérapie et bien sûr tous les acteurs de la culture, du loisir, de la restauration, du sport et de l'événementiel. Les livraisons et le retrait de commande sont autorisés.
Dans les centres commerciaux de plus de 10 000 m², seuls les magasins alimentaires et pharmacies restent ouverts et le click and collect est interdit. Les enseignes de plus de 400 m² doivent fermer les rayons textiles, chaussures, bijouterie, décoration et arts de la table, ameublement, gros électroménager, jouets. Seuls les coiffeurs peuvent effectuer des prestations à domicile.
Consulter la liste des commerces autorisés à ouvrir.
Toutes les aides sont maintenues : fonds de solidarité, chômage partiel, exonérations de cotisations sociales, prêts (garantis ou participatifs), prise en charge partielle des frais fixes. La facture passe à 11 milliards d'euros par mois. Deux autres coups de pouces devraient suivre : autorisation de solder hors périodes habituelles et compensations financières pour les stocks invendus.
Le décret prescrivant ces mesures de confinement sera publié vendredi 2 avril.
La CCIAMP poursuit son travail d'analyse des mesures d'aide pour les entreprises à travers des décryptages et fiches pratiques spécifiques mises à jour dès la parution des décrets et ordonnances.
Nous restons de plus mobilisés via la cellule "Urgence Entreprises Covid-19" au 04 91 39 34 79
ou par mail à urgencecovid19@ccimp.com.