Qu’est-ce que la gestion des ressources naturelles ?
La gestion des ressources naturelles consiste à utiliser de manière responsable et durable les ressources végétales, animales et minérales afin de permettre à ces ressources de se renouveler et d'être conservées de façon pérenne, sans être menacées par la surexploitation.
Les activités économiques ont un double impact sur l’environnement : les « entrants » et les « sortant ».
Les « entrants » sont les ressources naturelles utilisées lors du procédé de fabrication et lors du fonctionnement quotidien d’une entreprise.
Les « sortants » représentent les produits finis, mais aussi les déchets et les pollutions sous forme de rejets de toutes natures et de tous aspects, sans oublier les nuisances acoustiques, visuelles et olfactives, que peut produire une entreprise.
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Quelles sont les ressources à optimiser ?
Les activités professionnelles exercent de multiples pressions sur les ressources naturelles.
L'eau
L’eau est un bien commun, c’est-à-dire qu’elle doit être accessible à tous, mais que son utilisation par un individu réduit celle des autres. Par nature coûteuse, elle est également impactée par les évolutions mondiales que sont le changement climatique, la pollution ou encore la croissance démographique.
Son coût risque donc d’augmenter fortement et sa quantité se réduire de plus en plus, et ce, dans un futur proche. En témoignent les inquiétudes lors des incendies de l’été 2022 et la sécheresse de 2023.
En effet, le manque d'eau se fait déjà sentir sur le territoire des Bouches-du-Rhône et il impacte ou va impacter directement les entreprises (en savoir plus).
Un véritable effort de préservation et d’économie de l’eau doit de ce fait être engagé, et ce au plus tôt, afin d’anticiper les évolutions climatiques à venir.
Plusieurs solutions, imposées par l’État ou non, peuvent être envisagées par les entreprises, alors que nombreux sont les chefs d’entreprise à ne pas être au fait de leur niveau de consommation d’eau :
- La réglementation en faveur de procédés de réutilisation des eaux usées et de circuits fermés.
- L’inscription de l’entreprise dans des démarches de responsabilité sociale et environnementale, avec le développement de pratiques respectueuses de l’environnement.
- La réduction du gaspillage de l’eau, qui au-delà de l’aspect environnemental, impacte positivement les charges des entreprises.
Par ailleurs, l’eau est un élément important des procédés de fabrication de produits, de services ou même d’énergie, d’une entreprise. Par conséquent, à la suite des procédés pour lesquelles elle a servi, l’eau utilisée peut être polluée. Afin de pallier cette pollution, l’État a mis en place le principe « pollueur-payeur », qui consiste à faire payer les entreprises pour son usage et sa pollution. Ces taxes sont collectées par les Agences de l’Eau, qui peuvent les redistribuer sous forme d’aides financières pour permettre aux acteurs économiques de mettre en place des systèmes de dépollution, de prévention et/ou d’économie d’eau.
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L'énergie
L’appel des gouvernements successifs à la sobriété énergétique a remis en lumière ce sujet aujourd’hui central dans notre société, pour lequel chacun a un rôle à jouer.
Enjeu de taille pour les entreprises, réduire sa consommation électrique a un double objectif, économique et environnemental, qui se cristallise dans différentes actions :
- D’une part, il s’agit de réaliser des économies sur sa facture énergétique, un gain d’argent qu’il est ensuite possible de consacrer à d’autres activités de son entreprise. Le respect des réglementations en vigueur permet également aux entreprises d’avoir à payer de potentielles sanctions et pénalités liées à leurs activités.
- D’autre part, cela correspond à l’impact environnemental des entreprises, qu’il faut sans cesse réduire en faisant baisser les émissions de gaz à effet de serre et en évitant le gaspillage d’énergie. Les éco-gestes contribuent aussi à donner une image positive des entreprises engagées, auprès de leurs clients et de leurs partenaires.
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Afin d’aider les entreprises à réduire leur consommation de gaz et d’électricité, de nombreuses actions et éco-gestes sont possibles et cumulables, à ce aux différentes échelles de leurs activités.
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Les déchets
Un déchet est « toute substance ou tout objet, ou plus généralement tout bien meuble, dont le détenteur se défait ou dont il a l'intention ou l'obligation de se défaire » (source : Code de l'environnement).
Les différentes catégories de déchets
Il existe différents types de déchets, classés selon leur type d’utilisation, leur origine et leur composition. Ils sont regroupés dans différentes catégories, définies par le Code de l’environnement comme suit :
- Dangereux : qui présentent une ou plusieurs des 15 propriétés de danger définies au niveau européen : inflammables, toxiques, dangereux pour l'environnement. ;
- Non dangereux : qui ne présentent aucune des caractéristiques définies au niveau européen ;
- Inertes : qui sont des déchets non dangereux ne subissant aucune modification, qui ne se décomposent pas, ne brûlent pas, ne sont pas biodégradables et n'entraînent pas d'atteintes à l'environnement ou à la santé humaine ;
- Biodéchets : qui sont des déchets non dangereux, alimentaires et biodégradables, de jardin ou de parc ;
- Ultimes : qui sont des déchets n'étant plus susceptibles d'être réutilisés ou valorisés ;
- Ménagers : tous déchets, dangereux ou non dangereux, dont le producteur est un ménage.
- D’activité économique : tous déchets, dangereux ou non dangereux, dont le producteur initial n'est pas un ménage.
Malgré les progrès réalisés, quasiment toutes les activités économiques sont productrices de déchets. Pour les chefs d’entreprise, la production de déchets représente souvent une responsabilité... et pourtant ! Les déchets résultant des activités humaines peuvent pourtant être valorisés et offrir de nouvelles opportunités économiques.
Les évolutions législatives récentes encouragent d'ailleurs à recycler ou valoriser au maximum les déchets des entreprises, en parallèle des actions de prévention de la production des déchets et de la lutte contre le gaspillage.
Les grands principes de la gestion des déchets
La gestion des déchets est une problématique importante dans le fonctionnement des entreprises. Elle est régie par plusieurs principes :
- Le producteur ou détenteur de déchets est tenu d'assurer ou de faire assurer la gestion des déchets en respectant le cadre réglementaire ;
- Il est responsable de ces déchets jusqu'à leur élimination ou valorisation finale, même si ces derniers ont été transférés à un prestataire ;
- Le producteur doit vérifier que le prestataire est autorisé à prendre en charge les déchets ;
- Le producteur et le prestataire sont responsables des dommages que peuvent causer les déchets qui émettent ou qui traitent.
La hiérarchie des modes de gestion des déchets
- La prévention : le but est de produire le moins de déchets possible (en quantité) et les déchets les moins dangereux (en nocivité) ;
- La réutilisation : l'objectif est de réutiliser l'objet ou lui donner une nouvelle utilisation, sans le détruire ;
- Le recyclage : cela consiste à réduire l'objet et récupérer tout ou partie de ses composants pour en refaire de la matière première ;
- La valorisation : le but est d'obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de produire de l’énergie.
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L'air et le climat
La pollution atmosphérique est définie comme étant l'introduction par l'homme de substances dans l’atmosphère, pouvant nuire à la santé humaine, aux ressources biologiques et aux écosystèmes.
Les émissions de gaz à effet de serres sont les principales causes de cette pollution. Leurs réductions quotidiennes permettent l’amélioration de la qualité de l’air.
Pour y aboutir, cela nécessite la mobilisation de toutes les parties prenantes d’un territoire : État, collectivités territoriales, entreprises, citoyens et organisations non gouvernementales.
Pour agir en faveur de la qualité de l’air, les entreprises peuvent mener différentes actions en améliorant leur process de production dans le but de réduire les émissions de polluants, en s’équipant avec des outils et appareil moins consommateurs d’énergie, ou encore en s’intéressant au trajet (domicile-travail) des salariés et en promouvant la mobilité durable (transports en commun, covoiturage…).